"Parcours Croisés"- Chapitre 18
Parcours croisés Mercredi soir
Chapitre 18
Alain
La soirée se passait bien. Les trois filles étaient superbes. Dhabitude les femmes napprécient pas trop de porter des vêtements identiques, mais là, au contraire elle sen étaient réellement amusées.
Martina, belle, liane ondulante, Annie, piquante et naturelle, Véro , toute en blondeur
Comme souvent en fin de soirée entre adultes, la conversation a déviée sur le sexe ; Christophe qui adore ça, et est passé maître dans cet art, nous a amené à raconter chacun un peu de nous, à soulever un coin de voile
Véro vient de raconter sa première fois et jai décidé de la suivre
les souvenirs revenant
14 ans, ça cest passé il y 14 ans
- Nous étions quatre, trois garçons et une fille. Elle était plus mûre que nous ; du même âge, mais plus mûre. Le vrai chef de notre groupe, cétait elle
et on suivait ! Nous retrouver lâchés dans la nature à 18 ans, loin de chez nous, libres, était une vraie nouveauté, et on en profitait. On bossait
mais on profitait de la vie, sans retenue
Catherine passait sans complexe des bras de lun aux bras de lautre, et ça nous gênait pas
elle a décidé un jour quil manquait une fille dans notre groupe : elle pensait quun dentre nous deviendrait jaloux, quavec trois filles et trois garçons, on finiraient pour nous séparer en couples
et que lidéal était donc une seule autre fille, et elle a décidé aussi que cétait elle qui la choisirait, et surtout pas lun de nous, qui imposerions un de nos flirts au groupe. Elle nous a annoncé un soir quelle avait trouvée la perle rare, quelle avait commencé son travail dapproche et nous la présenterait bientôt. Deux jours plus tard, elle nous a rejoint accompagnée dune petite blonde toute timide, jolie comme un cur, et on est tous les trois tombés sous le charme, conquis, et ravis quelle ait si bien choisi !
Cest encore elle qui a choisi, le moment, et qui a choisi lequel de nous trois serait le premier
Je me suis arrêté ; jai regardé Martina
son petit sourire, son regard complice
elle avait compris.
-
cétait toi, Véro
- Tu veux bien que je continue ?
Véronique ma regardé et a hoché la tête :
- Souviens-toi
Cath était là, avec nous
tout le temps elle te tenait la main, lissait tes cheveux, te rassurait
cest elle qui tas déshabillée
qui tas embrassée avant moi
et tout le temps elle tas tenue la main
jétais maladroit, trop brutal sans doute et elle me calmait
tu avais la tête sur ses genoux. Jai senti ta virginité céder, ton sang chaud sur mon sexe : cétait la première fois que ça marrivait, de déflorer une fille ; jétais un peu effrayé de te faire mal, et tellement excité en même temps que je tai oubliée, jai oublié tes cris pour te voler mon plaisir
et puis Cath ma repoussé
elle a séché tes larmes
jai eu honte de moi, Véro. Longtemps après, elle tas caressée
et tu as encore crié
différemment
- Cétait la première fois que javais du plaisir
bien sûr que je men souviens
Elle avait un grand sourire, le visage lumineux, et puis comme personne nosait parler, elle a détendu tout le monde :
- Maintenant vous savez tous beaucoup choses !
pourquoi entre deux garçons japprécie les parenthèses féminines, et vous savez quAlain a vraiment une grosse quéquette
XXL !!!
Tout le monde a éclaté de rire ! Je me suis levé pour aller chercher une autre bouteille de rosé au réfrigérateur et Véronique ma accompagné à la cuisine : elle sest collée contre moi et ma embras-sé, un long baiser, puis ma fait passer un frisson en murmurant dun souffle chaud dans loreille «
je taime
».
Tous les verres étaient vides : jai été bien accueilli avec la bouteille de rosé. Martina a proposé une part des tartes quelle avait préparées, mais plus personnes navait faim.
En aidant Annie à débarrasser la table, jai vu que la robe de Véro était tâchée du jus rose de la tarte aux fraises quavait mangé Jonathan. Véro riait beaucoup, et avait les joues plus rouges que les autres.
La nuit était tombée, et Martina a ajouté une bougie au milieu de la table. Christophe ne comptait pas en rester là :
- Martina, tu nous a raconté ta première vision dAnnie, mais ça ne nous révèle rien sur toi, à part bien sûr que tu es une voyeuse dotée dune prodigieuse mémoire photographique. Veux-tu nous faire partager quelque chose qui tappartient ?
- Bien sûr, très cher ! après les charmantes confidences de Véro et dAlain, je ne vois pas de raison de me défiler ! voyons
- Pour rester dans le ton, aurais-tu aussi une « première fois » ?
-
daccord
jai un piercing
Véro, en se tapotant la bouche dun doigt, faisant semblant de réfléchir :
-
sur la lèvre
gauche !
Toutes les têtes se sont tournées vers Véronique, sauf Annie qui sest penché vers Christophe et, en aparté, mais assez fort pour que tout le monde entende :
- Un très joli brillant, ma foi !
Seul Jonathan restait sérieux :
- Pourquoi vous riez ?
jai pas compris
- Patience jeune homme, patience, lhistoire commence à peine !
- Jai donc un piercing sur la lèvre gauche, assorti dun joli brillant !
Jonathan, je parle dun piercing sur mon petit minou
et comme dit Christophe « ferme la bouche ». Bon !
Après mêtre séparé de mon précédent compagnon, avant de connaître monsieur XXL donc, jai passé une longue période sans aventures daucune sorte, et jai décidé de me faire un petit plaisir. Un piercing me tentait depuis longtemps mais je ne voulais pas de quelque chose de commun. Sur le nombril, on en voit de plus en plus
la langue ou la lèvre, jaime pas, le sourcil non plus. Jai pensé un moment me faire poser un clou sur laile de nez, mais jai eu peur de men lasser avec le temps et quil reste une marque visible si je lenlevais. Et puis lidée était de me faire un plaisir perso, donc pas nécessairement visible. Jai cherché des adresses, et je suis allée à Paris visiter des boutiques qui pratiquent : je cherchais des idées, mais aussi des gens sérieux, en qui je pourrais avoir confiance.
- Ohoh! Attention, Alain ! ton intégrité physique est en danger !
- Je saurais résister !
- Nous en reparlerons, chéri
bref ! Comme il sagissait dun plaisir perso, jai opté pour un piercing caché !
- Aux réactions de ces dames, il me semble être bien mal caché !
- Jai retenu trois options : les tétons, le clito, les lèvres, ce pour quoi je me suis finale-ment décidée : en fait les deux autres mont fait peur ! peur de perdre une sensibilité, peur dune infection . Ensuite jai choisi le pierceur et le bijou, assez discret mais joli
et puis on peut le changer
Jai pris un rendez-vous
le type était très mignon, ça aide ! Quand je lui ai eu expliqué ce que je voulais, il a dailleurs eu lair plutôt content
Il ma fait passer dans son cabinet, et
je lui ai montré ce que contrairement à ce que vous pourriez croire, je nexpose pas si facilement. On a défini lendroit exact, il a pris des mesures, soit disant pour choisir la taille de linsert
mais il en a profité pour me tripoter un peu
et on a pris rendez-vous pour la pose deux semaines plus tard. Il mavait conseillé de me raser le plus tôt possible, pour éviter tout risque dinfection avec les poils. Cest depuis ce temps-là que ressemble à une petite fille de 8 ans
Le jour du rendez-vous, javais quand même les chocottes, il mavait bien expliqué en détail comment ça se passerait et javais lu plein darticles, certains rassurants et dautres pas
enfin, javais peur ! Dailleurs quand jai vu les instruments quil préparait, jai failli me sauver ! mais jétais déjà à poil les jambes en lair
alors jai serré les dents ! Au prétexte de me décontracter, il ma à nouveau un peu tripotée, et
cétait pas désagréable
et puis jétais un peu en manque aussi à lépoque
et puis il sest mis au travail, et
croyez-moi, cest TRES douloureux : quand il a percé, dabord ; javais limpression quil mettait une éternité à traverser avec son aiguille ; et après, quand il a mis en place le clou ! je crois que jai crié les deux fois, et je me suis fait mal aux doigts en serrant les poings, mais à un moment, sans quil ne se passe rien dautre, je ne sais ni comment ni pourquoi, il ne touchait même pas, sans prévenir, jai joui comme une malade ! javais un peu honte, et lautre imbécile avec ses compresses pleines de sang dans les mains, il rigolait.
- Pourquoi vouloir me priver ? Tu sais bien que faire crier une femme, cest notre rêve à tous
Martina mavait déjà raconté «son ptit clou », comme elle lappelle, et contrairement à son habi-tude, elle navait pas ajouté tout un luxe de détails inventés.
Nous nous sommes finalement laissés tenter par une part de tarte et les verres se sont à nouveau remplis. Véronique jouait avec son verre et appuyait sa tête sur lépaule de Jonathan dont javais remarqué que sa main gauche napparaissait plus jamais au-dessus de la table. Martina avait allongé ses jambes sur mes genoux, bientôt rejointe par Annie qui sappuyait du dos à Christophe. Le mollet de Martina bougeait lentement sur mon sexe qui commençait à réagir sous le fin tissu du bermuda. Annie avait dû remarquer le manège ; elle a replié une jambe et son pied nu a remplacé la jambe de Martina
qui lui a laissé la place
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